LES HYDROMETEORES
1-
Brouillard
Suspension dans l’atmosphère
de très petites gouttelettes d’eau, en général microscopiques, réduisant la
visibilité à la surface du globe à moins de 1 Km .
Le brouillard forme un voile
blanchâtre qui recouvre le paysage, il peut prendre une coloration lorsqu’il
contient des particules de poussières ou de fumée.
Dans les zones urbaines et
industrielles l’existence simultanée de brouillard et d’une forte pollution de
l’air est désignée sous le nom de Smog (contraction des mots anglais smoke et
fog). L’humidité est voisine de 100 %.
2-Brumes
Le terme brume est utilisé
pour indiquer la différence d’intensité du phénomène ; la brume forme un
voile grisâtre, généralement peu dense. La visibilité est alors comprise entre
1 et 5 Km
avec une humidité supérieure à 70 %.
3-Chasse-neige :
Ensemble de particules de
neige soulevées du sol par un vent suffisamment turbulent et fort. On distingue
deux types de chasse-neige :
3-1Chasse-neige basse
Les particules de neige sont
soulevées à faible hauteur au dessus du sol. La visibilité n’est pas
sensiblement réduite au niveau de l’œil de l’observateur (défini comme étant
situé à 1.80 m
au dessus du sol).
Bien que n’affectant qu’une
tranche mince de l’atmosphère, la chasse-neige basse est suffisante pour
occulter le balisage lumineux vu depuis le poste de pilotage d’un avion en
procédure d’atterrissage
3-2Chasse-neige élevée
Ensemble de particule de neige
soulevées par le vent à grande ou assez grande hauteur au dessus du sol (elle
dépasse le niveau de l’œil de l’observateur).
La chasse-neige élevée
dépasse le niveau de l’œil de l’observateur et la visibilité horizontale est
généralement très faible (elle peut être réduite à quelques mètres).
Sur le plan aéronautique, la
chasse-neige élevée constitue une gêne de même ordre que la brouillard.
4-Précipitations
On appelle précipitations
toutes les chutes, dans l’atmosphère, de particules d’eau, liquide ou solide,
tombant le plus souvent d’un nuage (ou d’un groupe de nuages) et atteignant le
sol.
Dans l’ensemble, les précipitations ont des incidences assez
limitées sur l’exploitation des avions. Toutefois, dans certains cas, elles
peuvent causer une gêne certaine, voire un danger pour l’aéronautique.
Les précipitations (bruine,
pluie, neige, grésil, grêle, etc...) peuvent, lorsqu’elles sont fortes, réduire
considérablement la visibilité, tant horizontale que verticale. Cela peut
rendre les atterrissages difficiles voire impossibles.
En général, les précipitations les plus gênantes sont celles
tombant sous forme d’averses.
La visibilité sous les
précipitations dépend :
-
de
la nature
-
de
l’intensité
Pluie faible : 3 à 10 km
Forte averse : 50 à 500 m
Bruine : 500 m à 5 km
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