HYDROMETEORES

* * Bonne année 2022* *
LES HYDROMETEORES

1- Brouillard   

Suspension dans l’atmosphère de très petites gouttelettes d’eau, en général microscopiques, réduisant la visibilité à la surface du globe à moins de 1 Km.

Le brouillard forme un voile blanchâtre qui recouvre le paysage, il peut prendre une coloration lorsqu’il contient des particules de poussières ou de fumée.

Dans les zones urbaines et industrielles l’existence simultanée de brouillard et d’une forte pollution de l’air est désignée sous le nom de Smog (contraction des mots anglais smoke et fog). L’humidité est voisine de 100 %.


2-Brumes     

Le terme brume est utilisé pour indiquer la différence d’intensité du phénomène ; la brume forme un voile grisâtre, généralement peu dense. La visibilité est alors comprise entre 1 et 5 Km avec une humidité supérieure à 70 %.





3-Chasse-neige :

Ensemble de particules de neige soulevées du sol par un vent suffisamment turbulent et fort. On distingue deux types de chasse-neige :
 


3-1Chasse-neige basse  

Les particules de neige sont soulevées à faible hauteur au dessus du sol. La visibilité n’est pas sensiblement réduite au niveau de l’œil de l’observateur (défini comme étant situé à 1.80 m au dessus du sol).
Bien que n’affectant qu’une tranche mince de l’atmosphère, la chasse-neige basse est suffisante pour occulter le balisage lumineux vu depuis le poste de pilotage d’un avion en procédure d’atterrissage
 


3-2Chasse-neige élevée 

Ensemble de particule de neige soulevées par le vent à grande ou assez grande hauteur au dessus du sol (elle dépasse le niveau de l’œil de l’observateur).
La chasse-neige élevée dépasse le niveau de l’œil de l’observateur et la visibilité horizontale est généralement très faible (elle peut être réduite à quelques mètres).
Sur le plan aéronautique, la chasse-neige élevée constitue une gêne de même ordre que la brouillard.

4-Précipitations
On appelle précipitations toutes les chutes, dans l’atmosphère, de particules d’eau, liquide ou solide, tombant le plus souvent d’un nuage (ou d’un groupe de nuages) et atteignant le sol.
       Dans l’ensemble, les précipitations ont des incidences assez limitées sur l’exploitation des avions. Toutefois, dans certains cas, elles peuvent causer une gêne certaine, voire un danger pour l’aéronautique.
Les précipitations (bruine, pluie, neige, grésil, grêle, etc...) peuvent, lorsqu’elles sont fortes, réduire considérablement la visibilité, tant horizontale que verticale. Cela peut rendre les atterrissages difficiles voire impossibles.
       En général, les précipitations les plus gênantes sont celles tombant sous forme d’averses.
La visibilité sous les précipitations dépend :
-        de la nature
-        de l’intensité
Pluie faible : 3 à 10 km
Pluie forte ou averse : 1 à 2 km
Forte averse : 50 à 500 m
Bruine : 500 m à 5 km

Neige : 30 m à 5 km

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